Dans le processus de brassage de la bière, on fait infuser du malt d’orge pour en extraire les sucres. Il reste une belle quantité d’enveloppes et de graines : la drêche.
Voici de la drêche d’orge :
Que faire de cette drêche à part la composter ou la donner aux poules et je n’ai (pas encore) de poulailler.
On peut l’incorporer à des cookies en remplacement des pétales de maïs. Le petit goût malté et le croquant est très apprécié.
On peut en faire des gressins, c'est sympa.
On peut aussi en faire des crackers pour l’apéritif, à déguster avec une bière…
Il faut :
150 g de drêches
150 g de farine
1 pincée de sel
1 pincée de levure chimique
1/2cc de cumin
Env 50g d’eau
En option : emmenthal, parmesan...
Pétrir en ajoutant l’eau petit à petit jusqu’à l’obtention d’une boule. La pâte doit être ferme et sèche.
Etaler au rouleau sur environ 4 mm d’ épaisseur
Découper des carrés
Disposer sur plaque chemisée
Ajouter optionnellement une pincée de parmesan ou d’émmenthal et enfourner.
Voici une recette très simple, idéale pour les journées de canicule. Elle marie la douceur de la courgette avec le parfum plus typé du fromage de chèvre frais et l'arôme du basilic.
Je suis fan de basilic. Cette année j'ai appris à le bouturer et j'en garni tous mes appuis de fenêtre !
Pour 4 personnes :
un petit oignon jaune (100g)
une belle courgette (350g)
une grosse noix de beurre salé (60g)
du chèvre frais selon votre gout et la force du chèvre (150g)
deux traits de tabasco
deux tranches de pain, rassis ou non (20g)
une dizaine de feuille de basilic, les fleurs font aussi l'affaire
sel, poivre
Hacher l'oignon, laver et détailler la courgette en cube. Elle est toute jeune et du jardin familial, on garde la peau.
Faire fondre le beurre et revenir l'oignon à couvert.
Ajouter la courgette, le pain, 500cc d'eau bouillante, le sel.
Cuire a couvert et à feu doux une dizaine de minutes jusqu'à ce que la courgette soit tendre.
Sortir du feu, laisser refroidir.
Ajouter le fromage, le basilic, le tabasco, le poivre et mixer finement.
Le prunus cerasifera est un arbre au feuillage pourpre courant dans nos jardins car sa floraison, sa couleur et son ombrage sont très appréciés.
Voici mon prunus en fleur au printemps, c'est vraiment un très vieil et très bel arbre :
Inutile de préciser que les abeilles et autres insectes apprécient...
Fin juin, les fruits sont murs. Ils sont rouge, très durs et très acides, les consommer tel quel est impossible et en général ils se perdent.
En 2009 j'avais publié un billet de blog promettant de tenter la confiture de prunus.
Voici donc la recette la plus aboutie.
Cette confiture est forte en goût, très typée et acide.
Il faut :
des prunes de prunus
du sucre
de l'agar-agar
Tout d'abord cueillette.
Comme le fruit est très dur, les dénoyauter est vraiment difficile. On va utiliser la même astuce que pour dénoyauter les cerises.
On lave les fruits et on les blanchis à l'eau bouillante quelques minutes jusqu'à ce qu'ils soient bien tendre.
C'est rapide.
On les place dans une passoire et on les écrase avec la louche pour extraire la pulpe et le jus, facile ! Il ne reste que les noyaux qui d'ailleur aident à l'extraction.
On pèse la pulpe. On divise les grammes par 300 et on obtient le nombre de bocaux à préparer.
On ajoute 800g de sucre par kilo de pulpe. En général je sucre moins mes confitures mais ce fruit est vraiment peu sucré.
On porte à ébullition à feu vif. Puis à feu doux en remuant de temps en temps, jusqu'à atteindre 106°C. Ce fruit génère beaucoup d'écume. On la retire avec une écumoire pour obtenir une confiture limpide.
Pendant ce temps les bocaux sont stérilisés à 140°C au four pendant une heure.
Pour une prune, ce fruit est pauvre en pectine, il va falloir corriger cela, sinon ce ne sera pas tartinable.
Vers la fin de la cuisson on ajoute de l'agar-agar dispersé dans un peu de sucre en poudre : 1cc d'agar par kilo de pulpe.
Nous sommes à 106°C stable. C'est a dire que si l'on remue la confiture, la température ne bouge pas.
On remplit les pots avec la confiture brûlante, on les retourne et on laisse refroidir une nuit.
Voilà une petite réserve de soleil pour l'hiver prochain !
Voici une recette aussi surprenante que printanière. Sincèrement quand on m'a assuré que j'allais pouvoir manger des fèves entières avec leur cosse, j'ai été extrêmement dubitatif. Mais bon, les fèves étaient cueillies et sur mon plan de travail, je n'allais pas gâcher.
Ce sont des cosses d'environ 10-15 cm de long, la graine est à peine formée mais il y a déjà ce duvet caractéristique qui allait à coup sur me gratter la gorge...
J'avais tord : c'est fondant, légèrement sucré, pas du tout amer, vraiment très, très bon.
Il faut par personne :
Une grosse poignée de jeunes fèves
Une grosse noix de beurre demi-sel
Débiter les fèves en tronçons, je ne les lave pas.
Faire revenir 5 mn à feu vif dans le beurre fondu.
Comme tous les ans, les vacances en location me proposent un challenge passionnant : cuisiner avec un four minuscule, un plan de travail de 30cm par 40cm et définitivement trop bas, des plaques électriques du dernier millénaire, et j'en passe.
Cet été j'ai tranquillement peaufiné une cuisson extraordinairement facile du canard frais, le genre de recette que l'on peut faire dans un studio d'étudiant...
C'est une cuisson longue "à l'étouffée", au four, à température moyenne.
L'orange est facultative, et peut être soit omise soit remplacée par un autre ingrédient sucré.
L'ananas est sympathique, laissez vous tenter.
On y va.
Il faut par personne :
Une cuisse fraiche de canard, poids approximatif 350g
une gousse d'ail
une grosse pincée de cumin moulu
1 g de sel
une grosse pincée de poivre
2 cuillère à café de marmelade d'orange
Placez la cuisse sur une large feuille de papier aluminium, ajoutez l'ail coupé en deux, les épices, la confiture.
Refermer soigneusement sans percer et placez dans un plat.
Cuisson : au four à chaleur tournante, 2 heures à 140°C
Pour une tentative de réactivation de ce blog après quelques déboires avec OverBlog, un petit article sur un coup de coeur pour du matériel.
Il y a environ un mois le fiston a voulu se faire un oeuf au plat et a trop chauffé ma poêle anti-adhésive. Le revêtement s'est décollé, elle a fini à la poubelle...
Voilà plusieurs années que je me posait des questions sur ces poêles anti-adhésives qui me durent au maximum deux ans et coutent vraiment cher. Et ce revêtement qui disparait peu à peu, on l'absorbe quand même non ?
Alors j'ai franchi le pas et j'ai acquis une poêle à l'ancienne : en acier blanc. Depuis cette date je l'utilise à fond et je peut donc vous faire profiter de mon retour d'expérience.
A l'achat, le prix est celui d'une poêle Téfal de bonne qualité : une quarantaine d'euros. J'ai choisi une De Buyer "Carbone plus" 32cm.
A l'utilisation c'est parfait ! On utilise très peu d'huile, cela n'accroche que très rarement et si c'est le cas, boum ! Spatule métallique et on racle.
Pour le nettoyage: de l'eau froide sur la poêle brulante, on sèche. Et c'est tout.
La poêle peut monter à haute température : les viandes sont bien caramélisés, les omelettes glissent facilement dans le plat grâce à la forme évasée, pour les crêpes c'est idéal : il suffit de passer un papier légèrement huilé pour déposer un film entre chaque crêpe.
Points négatifs :
C'est lourd, faire sauter des crêpes ou des patates demande de bons bras... 32cm me semble le maximum à moins de pratiquer la muscu.
Je pense que c'est plutôt adapté au gaz, je n'ai pas essayé sur de l'électrique.